giovedì 21 luglio 2016

Dispositif policier à Nice le 14 juillet : Cazeneuve ordonne une enquête administrative traduzione

 Nice : une seule voiture de police municipale barrait la promenade des Anglais le 14 juillet

Une seule voiture de police municipale barrait la promenade des Anglais à l’endroit où cette dernière devenait piétonne le 14 juillet, au moment où est arrivé le camion conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel, affirme le quotidien Libération du jeudi 21 juillet, au terme d’une enquête. 

Une vive polémique oppose, depuis l’attentat qui a fait 84 morts, la municipalité Les Républicains de Christian Estrosi (1er adjoint et président de la métropole) au gouvernement sur le dispositif de sécurité mis en place le soir de l’attentat.
Selon Libération, qui s’appuie sur « une source policière qui a pu visionner les images de la vidéosurveillance » mais aussi sur des photos prises quelques instants avant l’attaque, « un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer », à l’endroit où l’artère devenait piétonne en ce soir de fête, peu avant que le camion n’arrive. Aucun membre de la police nationale n’est alors présent. « Et pour cause, ceux-ci ont été relevés aux alentours de 20 h 30 par leurs collègues municipaux. Il n’y a donc aucune voiture de police nationale susceptible de barrer la chaussée », poursuit le quotidien.

Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, a violemment réagi à l’enquête du quotidien, dans un communiqué, jeudi vers 1 heure du matin, mettant en cause « la déontologie des journalistes qui ont signé ces articles » et dénonçant des « procédés, qui empruntent aux ressorts du complotisme, [et] sont graves, car ils laissent penser que le préfet des Alpes-Maritimes, le ministre de l’intérieur et le premier ministre auraient cherché à travestir la vérité ».

Ce que M. Cazeneuve conteste, ce ne sont pas les informations de Libération. Il les confirme même point par point, reconnaissant que les premières voitures de la police nationale se trouvaient environ 400 mètres après le début de la zone piétonne. « C’est ce que la préfecture, le ministre de l’intérieur et le premier ministre ont affirmé avec constance, dans leurs communiqués comme dans leurs déclarations », assure-t-il néanmoins.
« Travesti la réalité »

Car le quotidien, qui affiche en titre de « une » « Des failles et un mensonge », accuse surtout dans son article « la communication du gouvernement [d’avoir], au minimum, travesti la réalité » en exagérant a posteriori la présence policière sur la promenade des Anglais.

Comme l’explique Libération, la préfecture des Alpes-Maritimes a bien dit, deux jours après l’attentat, que « la mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d’équipages de la police municipale », précisant : « C’était le cas notamment du point d’entrée du camion, avec une interdiction d’accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l’accès à la chaussée », ce qui est donc faux.

« La police nationale était présente et très présente sur la promenade des Anglais », avait également affirmé M. Cazeneuve, samedi 16 juillet, allant jusqu’à assurer que « des véhicules de police rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais ». 

Alors qu’il reconnaît désormais, dans son communiqué de jeudi, que la police municipale tenait un premier barrage avec une seule voiture et que, sur le deuxième barrage, « deux voitures de police étaient stationnées sur la chaussée dans le sens longitudinal [permettant l’accès des piétons] ».
 Nizza : Una sola auto della polizia municipale bloccava la promenade des Anglais il 14 luglio
Una sola auto della polizia municipale bloccava il passaggio per la promenade des Anglais nel luogo in cui quest’ultima diventava pedonale il 14 luglio, nel momento in cui è arrivato il camion condotto da Mohamed Lahouaiej Bouhlel, afferma il quotidiano Libération di giovedì 21 luglio, al termine di un’inchiesta.

Una vivace polemica contrappone, dopo l’attentato che ha fatto 84 morti, il comune Les Républicains di Christian Estrosi (1° deputato e presidente della metropoli) e il governo sul dispositivo di sicurezza messo in atto la sera dell’attentato.
Secondo Libération, che si appoggia ad «una risorsa nella polizia che ha potuto visionare le immagini della videosorveglianza » ma anche a delle foto fatte qualche istante prima dell’attacco, « un solo veicolo della polizia, quello degli agenti municipali, si trovava al centro della carreggiata, accanto al mare », nel luogo in cui l’arteria stradale diventava pedonale in quella sera di festa, appena prima che il camion arrivasse. Nessun membro della polizia nazionale era presente. «E per ovvi motivi, questi sono stati identificati intorno alle 20:30 dai loro colleghi di polizia municipale. Non c’era dunque nessun veicolo della polizia nazionale in grado di bloccare la carreggiata», ha proseguito il quotidiano.
Il ministro dell’interno Bernard Cazeneuve, ha violentemente reagito all’inchiesta del quotidiano, in un comunicato, giovedì verso l’una del mattino, mettendo in discussione «l’etica dei giornalisti che hanno firmato questi articoli» e denunciando metodi presi in prestito dai complottisti, [e] sono gravi, perché lasciano pensare che il prefetto delle Alpi-Marittime, il ministro dell’interno e il primo ministro abbiano cercato di distorcere la verità».
Quello che M. Cazeneuve contesta, non sono le informazioni di Libération. Lui stesso le conferma punto per punto, riconoscendo che le prime auto della polizia nazionale si trovavano a circa 400 metri dopo l’inizio della zona pedonale. «E’ quello che la prefettura, il primo ministro hanno affermato con costanza nei loro comunicati come nelle loro dichiarazioni», assicura tuttavia lui.
« Distorto la realtà »

Poiché il quotidiano, che fa notare nel titolo « uno » « Dei difetti e una menzogna», accusa soprattutto nel suo articolo « la comunicazione del governo [di avere], come minimo, distorto la realtà » stimando in numero esagerato la presenza della polizia sulla promenade des Anglais dopo l’accaduto. 

Come spiega Libération, la prefettura delle Alpi-Marittime ha detto, due giorni dopo l’attentato, che « la missione perimetrale era assegnata per i punti più sensibili a delle unità della polizia nazionale, rinforzata da unità della polizia municipale », precisando: «Questo era il caso in particolare del punto d’ingresso del camion, con un divieto d’accesso reso chiaro dal posizionamento di veicoli che bloccavano l’accesso alla strada », è questo che è falso.
«La polizia nazionale era presente e stra-presente sulla promenade des Anglais», aveva ugualmente affermato M.Cazeneuve, sabato 16 luglio, garantendo che « i veicoli della polizia rendevano impossibile il passaggio sulla promenade des Anglais».

Adesso invece riconosce, nel suo comunicato di giovedì, che la polizia municipale aveva attuato un primo sbarramento della strada con una sola vettura  e che sul secondo sbarramento, «due vetture della polizia stazionavano sulla carreggiata in senso longitudinale [permettendo l’accesso ai pedoni] ».



 http://www.lemonde.fr/societe/article/2016/07/20/nice-une-seule-voiture-de-police-municipale-barrait-la-promenade-des-anglais-le-14-juillet_4972483_3224.html#xtor=RSS-3208

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